Mercredi 5 janvier 2022, LE GRAND ENTRETIEN reçoit Edgard Berthau (président fondateur, IFCDis)


IFCDis : cinq questions à Edgard Berthau

IFCDis est un organisme de formation spécialisé dans le commerce et la grande distribution. Il offre aux apprenants la possibilité de se former à tous les métiers liés à la vente en magasin avec efficacité, comme nous l’explique Edgard Berthau, fondateur de l’entreprise.

Que veut dire IFCDis et que propose votre organisme ?

IFCDis signifie Institut de Formation pour le Commerce et la Distribution. Alors, pour vous expliquer ce que l’on fait, j’aimerais faire un retour dans le temps. Il y a 28 ans, j’étais cadre dans la grande distribution et régulièrement j’avais des stagiaires qui ne savaient absolument pas effectuer le travail à réaliser. Un jour, je rencontre madame Brignon, responsable de la formation à la Direction du Travail de la Haute-Garonne et je lui demande si nous ne pouvons pas envoyer toutes ces personnes se former à minima au métier. Et elle me répond « et bien vous n’avez qu’à monter une entreprise et les former » et c’est ce que je fais avec ma femme depuis toutes ces années : former à tous les métiers liés à la vente en magasin, à notre manière bien particulière. La mission d’IFCDis, c’est d’être concret, utile et efficace.

Quelles sont vos méthodes de formation?

IFCDis a inventé la formation à distance accompagnée. Aujourd’hui, tout le monde parle de e-learning mais le problème avec le e-learning, c’est que l’apprenant n’est pas accompagné, que le contenu est bien souvent ennuyeux et donc il décroche. Nous, on ne fait pas cela. Nos clients sont au centre de nos préoccupations, donc on essaie de comprendre leurs difficultés, de résoudre leurs problèmes et on leur propose une formation personnalisée qui est composée de classe virtuelle en groupe, de vidéos, de jeux. Bref, du contenu très sympa à suivre. Mais le plus important, c’est que chaque apprenant a à ses côtés un référent, une personne qui va pouvoir répondre à ses questions, qui va pouvoir le suivre dans son apprentissage, le motiver pour éviter le décrochage. Donc on ne le met pas face à un écran et on ferme la porte, mais on l’accompagne réellement vers le succès de leur formation.

Qu’est ce qui vous différencie de vos concurrents ?

C’est simple, nous sommes une société de service. Aujourd’hui, quand un patron veut former ses collaborateurs, c’est compliqué. Il s’imagine devoir bloquer du temps pour que son salarié aille se former sans être productif, il se voit déjà remplir et signer des papiers dans des délais impartis, etc. Nous, nous levons tous ces freins, puisque nous faisons les papiers, répondons à leurs besoins et formons l’apprenant avec un agenda très flexible, qui lui permet de s’organiser comme il le souhaite. On se différencie aussi parce qu’on utilise la technologie, l’innovation pour lever toutes les barrières à la formation. Aujourd’hui, qui peut dire qu’il est capable de former une personne et une seule, un apprenti par exemple, dans un village de l’Indre, et que cet apprenti peut commencer son contrat quelques jours après ? À ma connaissance, personne. Mais si je rajoute en plus que cet apprenti doit connaître certaines choses spécifiques au produit vendu, par exemple le BIO, alors là je réponds : il n’y en a qu’un, I.F.C.Dis. Ce que nous disent nos clients c’est « si j’avais su que vous existiez avant, j’aurais formé bien plus de monde ». On a rendu la formation accessible à tous et partout !

Quels sont vos engagements ?

Nos engagements, c’est de donner du concret et de l’utile à nos apprenants, ainsi que d’avoir une vraie relation avec nos clients. En lieu et place d’une voix préenregistrée, notre service client est composé d’experts de leurs sujets bien spécifiques. Barbara connaît tous les rouages du CPF, tandis que Louis répond aux questions sur l’apprentissage, par exemple. Nous sommes proches de nos clients et cette disponibilité est aussi un engagement.

Quels sont vos prochains objectifs ?

Aujourd’hui, nous avons un modèle de formation qui marche très bien surtout pour former au métier très méthodique. Ce que l’on veut faire, c’est proposer cette méthode à plus de secteurs que celui du commerce en magasin et sur l’ensemble du territoire français. On veut aussi continuer à innover dans les méthodes d’apprentissage, notamment en étudiant la réalité virtuelle. Enfin, personnellement, j’ai envie de transmettre l’entreprise à ma fille. Et quand on veut donner quelque chose à sa fille, on veut en prendre soin.