Mercredi 19 janvier 2022, LE GRAND ENTRETIEN reçoit Pierre Lusteau (directeur général, Aremis)


Aremis France : cinq questions à Pierre Lusteau

Avec une centaine d'experts et plus de 25 ans d’expérience, Aremis accompagne ses clients dans la gestion de l'immobilier, des espaces de travail et des services aux bâtiments et aux occupants. Explications avec Pierre Lusteau, directeur général de l’entreprise.

En quoi la transformation des entreprises vers le digital est un enjeu pour vous ?

C’est absolument essentiel sur deux volets. La Data, en premier lieu, car c’est le carburant de la performance d’aujourd’hui et de demain des entreprises. Or, ces gisements existent déjà pour la plupart et il faut savoir les explorer et les exploiter habilement, d’où notre mobilisation permanente d’expertises métiers et technologiques. Les entreprises qui deviennent data-centric ont une longueur d’avance sur le marché et les environnements de travail regorgent de Data utiles pour la performance des activités et la qualité de vie des gens qui y travaillent. Le deuxième volet porte sur l’expérience utilisateur. L’enjeu est de réussir à embarquer les collaborateurs dans l’utilisation d’outils utiles pour l’entreprise, mais dans une perspective de création de valeur pour eux également. Au-delà du côté « sexy » de la dernière application à la mode, il s’agit surtout de répondre à de véritables usages.

Quelles sont les valeurs de l’entreprise ?

Nous en avons trois principalement : growth, trust et fun. Nous contribuons à faire grandir nos clients de manière responsable en faisant souvent mieux avec moins. Nous délivrons nos projets, cet engagement est total chez Aremis. Et pour finir, nous prônons une approche détendue de nos métiers, souvent si sérieuse et parfois suffisante. Travailler dans un climat positif, souriant et en prenant un peu de distance est très important pour nous.

Quels sont les avantages pour vos clients à faire appel à vous ?

Le premier avantage est la totale indépendance, c’est rare dans nos métiers. Nous sommes indépendants des brokers immobiliers, des fournisseurs de services, mais également des entreprises de travaux ou de fabrication de mobilier, ou encore des éditeurs de logiciels. Ce positionnement nous permet d’accompagner nos marchés avec une liberté totale d’action et, surtout, avec une transparence dans les gains générés pour nos clients. Le deuxième avantage est le consulting de conviction. Ce n’est pas toujours la manière la plus habile de se vendre sur le marché, mais nous abhorrons le consulting de complaisance. Et enfin la confiance. C’est une de nos valeurs, notre capacité à délivrer, à trouver des solutions, même dans les situations les plus complexes !

Qui sont vos clients ?

Toutes les entreprises qui occupent des bureaux, historiquement plutôt les grandes entreprises, mais les PME et ETI sont de formidables clients également car, souvent, nous pouvons les accompagner de bout en bout sur des démarches innovantes et agiles. Nous intervenons également au côté des investisseurs dans la digitalisation de la gestion de leurs actifs immobiliers. 

Comment les accompagnez-vous ?

Notre rêve est justement de pouvoir réconcilier la chaîne de l’immobilier, de l’investisseur à l’utilisateur final (et de ses prestataires de services). La fabrication de la ville est un enjeu absolument fondamental pour nos sociétés. Ne tournons pas autour du pot, le meilleur moyen pour les entreprises de maîtriser puis diminuer leur empreinte carbone est de diminuer leur empreinte immobilière, donc consommer moins de mètres carrés. Or, ce n’est ni dans l’intérêt immédiat des investisseurs, ni forcément dans celui des utilisateurs, car cela implique de repenser, transformer et opérer autrement leurs environnements de travail. Et ceci n’est pas chose aisée… Si le Covid aura eu au moins un impact sociétal majeur, c’est bien l’avènement du télétravail comme facteur structurel de l’organisation du travail. Cette approche hybride à grande échelle aura des conséquences fortes sur l’offre de bureau, la mutation de certains actifs, l’urbanisme, les transports, etc.