Keley consulting : cinq questions à Benjamin Hannache

Que propose votre société et quel est son but ?

Nous sommes un cabinet de conseil, expert de la transformation digitale des grandes organisations depuis plus de 15 ans. Concrètement, on intervient comme un accélérateur sur des sujets tels que le commerce en ligne, les places de marché, la relation client omnicanale, les services mobiles. Pour remettre en perspective, le digital, c’est un enjeu clé de modernisation de l’économie qui pèse 6% du PIB français. Chez nos voisins du Royaume-Uni, on est à 10%, en Chine on est à 9%. Donc pour nos clients grands comptes, très présents à l’international, c’est un enjeu clé de compétitivité, d’autant plus fort, compte tenu de l’explosion des usages numériques lié à la crise COVID.

Comment abordez-vous le sujet de la transformation digitale pour vous et pour les entreprises ?

Historiquement, on recherche souvent un cabinet de conseil pour choisir la bonne technologie : quel moteur eCommerce, plateforme data marketing, outil de gestion de la relation client etc… Et c’est compréhensible, au vu du rythme exponentiel d’évolution du secteur. Rien qu’en France, les 5 600 éditeurs de logiciels pèsent plus de 15 Mds de CA, sans parler des géants des GAFAM. Mais au-delà des plateformes, on nous mobilise de plus en plus sur la dimension humaine, qui constitue souvent le vrai facteur clé de succès. Les questions types sont : comment développer la culture du digital dans mon département, comment être plus efficace sur la production des services en ligne qui mobilisent tous les métiers ? Sur ces sujets, on intervient via des missions ponctuelles ou en complétant les équipes de nos clients dans la durée en capitalisant sur les meilleures pratiques détectées chez les acteurs les plus avancés.

Quels sont les profils qui constituent votre équipe ?

Chez Keley, nous recrutons des profils à triple compétence que nous nommons des “K-Shaped people”. Ils ont tous une expérience du conseil, une expérience dans un secteur d’activité particulier et une expertise digitale précise comme l’UX ou la gestion de projet. Nous faisons le maximum pour garantir leur qualité de vie au travail et leur implication : transparence sur les salaires, les résultats financiers, le parcours de carrière, les promotions, le modèle économique de l’entreprise, participation au capital, programme de formation, moments de partage chaleureux et fréquents.

Quelles sont les ambitions de Keley consulting ?

Nous avons rejoint le groupe Apside, qui est une entreprise de service numérique française présente sur tout le territoire français et à l’international. Le groupe vient d’ailleurs d’ouvrir un bureau au Canada. Notre ambition est de capitaliser sur cette présence, pour nous étendre et être au plus proche des implantations de nos clients. Développer et partager toujours plus de nouveaux contenus pour continuer à enrichir notre écosystème. Nous souhaitons recruter 25 nouveaux consultants cette année pour porter notre développement, notamment aux postes de Product Owner, de consultant confirmé, de Data Analyst et de Product Designer.

Pour ceux qui seraient tentés par l’aventure, qu’est-ce qui fait la différence de Keley dans l’univers du conseil ?

Nous agissons comme un accélérateur de carrières grâce à la diversité des missions et à l’apprentissage accéléré par les experts du cabinet. On trouve des anciens keleysiens dans les comités de direction de grands groupes comme Accor, de licornes comme Doctolib, d’éditeurs comme Google… Mais au-delà, nous nous différencions par une forte culture empreinte de gouvernance collaborative et de transparence. Pour nous, c’est l’expérience collaborateur qui va déterminer l’expérience client. Ce qui veut dire que nous faisons le maximum pour garantir le bien-être et l’épanouissement de nos collaborateurs. Par exemple, nous partageons en toute transparence les résultats financiers en interne, les grilles de salaire sont connues et accessibles, 1 salarié sur 6 est actionnaire de Keley, nous investissons dans l’accompagnement des Keleysiens. En retour, nous bénéficions d’un engagement fort : 50% des recrutements se font par cooptation.