Mercredi 22 juin 2022, LE GRAND ENTRETIEN reçoit Julia Landrieu (Chargée de communication, Audanis) et Guillaume Nanot (Directeur Général, Audanis)


AUDANIS : cinq questions à Guillaume Nanot et Julia Landrieu

Avec son équipe d'experts du monde agricole, Audanis accompagne les coopératives agricoles dans leurs projets de transformation. Le cabinet propose ainsi plusieurs offres d'accompagnement, notamment autour du numérique, de l’omnicanalité et de la relation agriculteurs.

Quelle est la vocation d’Audanis ? 

Accompagner les coopératives agricoles et donc les agriculteurs dans leurs transformations et transitions. Nous intervenons sur l’amont agricole, c’est-à-dire sur les activités directement en lien avec les productions agricoles qu’elles soient végétales ou animales.

Quel est votre savoir-faire ? 

Nos collaborateurs et partenaires constituent un mix de compétences unique en son genre : agriculteurs, experts métiers issus du secteur, consultants expérimentés sur nos domaines d’intervention que ce soit en stratégie, en pilotage de projet, en méthodologies d’optimisation et bien sûr dans le digital. Ce dernier demeure notre axe d’intervention principal puisqu’il est directement ou indirectement lié à toutes les transformations que nous accompagnons.

La transformation digitale est un changement majeur pour le milieu de l’agriculture, comment s’opère-t-il ? 

Le digital opère à tous les niveaux que ce soit dans la relation entre les agriculteurs et leur écosystème mais aussi dans l’ensemble des activités de nos coopératives clientes. La digitalisation constitue un progrès mais aussi un changement des usages. Il convient donc de trouver la bonne adéquation entre la recherche de performance et la préservation du lien de proximité qui est fondamental. Les agriculteurs sont de moins en moins nombreux et opèrent pour la plupart en grande ruralité. Le digital doit constituer une augmentation de la proximité et du taux de service, mais ne doit pas participer à une aggravation de l’isolement des agriculteurs.

À quels besoins répondez-vous principalement ? 

Nous opérons dans un secteur qui a peu investi dans les fonctions support en général et dans le digital en particulier. L’émergence de l’omnicanalité, et en particulier du e-commerce, implique des compétences nouvelles et un risque de rupture comme on a pu l’observer dans d’autres secteurs d’activité. Or, les filières agroalimentaires sont évidemment intimement liées aux productions agricoles. Nous essayons d’accompagner cette transition digitale avec vigilance pour qu’elle soit source de création de valeur principalement pour les agriculteurs qui sont les garants de notre sécurité alimentaire.

Quels sont vos prochains objectifs à court et long terme ? 

Nous construisons de nombreux partenariats avec les éditeurs de solutions digitales afin de les accompagner dans la conception de solutions qui vont dans le sens de nos convictions. Nous investissons massivement dans les analyses sectorielles afin d’éclairer la décision de nos clients sur ces évolutions omnicanales et digitales. D’ailleurs, nous sommes en train de constituer un Baromètre omnicanal et digital. Ce Livre Blanc associera plus d’une centaine de coopératives agricoles et la plupart des éditeurs informatiques du secteur. Il a vocation à créer un point de référence national sur ces questions. Il sera publié à l’automne.