Rigby Capital : 6 questions à Olivier Dubreu, Directeur

Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur Rigby Capital et son lien avec l’IT ?

« Rigby capital est une filiale d'SCC, acteur majeur de l’infrastructure et des services informatiques en Europe. Notre métier est simple, nous sommes spécialistes de la location d’équipements professionnels, et en particulier dans le domaine de l’IT mais aussi du médical, du transport, de l’énergie, et du secteur industriel.

Concrètement, nous louons aussi bien des ordinateurs, des échographes, des bornes électriques ou encore des ambulances… qui par nature sont assez polluants, et que nous avons à cœur d’intégrer systématiquement dans une démarche d’économie circulaire afin de limiter leur impact sur l’environnement. »

Aujourd’hui, toutes les entreprises (ou presque !) cherchent à réduire leur impact carbone et adopter des pratiques plus responsables. Comment une entreprise comme la vôtre, qui met à disposition un matériel que vous définissez vous-même comme polluant, peut-elle prétendre rendre l’IT compatible avec des objectifs environnementaux et sociétaux ?

« Tout d’abord, je pense qu’il faut bien comprendre que nous ne sommes qu’un maillon de la chaine RSE. Nous avons, à notre niveau, la capacité d’agir sur les équipements ; leur choix, leur usage, et la gestion de leur fin de vie. »

Donc, si je cherchais à accélérer la transformation digitale de mon entreprise et ce, de façon plus durable, vous me conseilleriez plutôt des ordinateurs neufs ou reconditionnés ?

Tout dépend de vos objectifs ! Si vous optez pour du neuf, nos experts sont en mesure de vous orienter vers des postes sélectionnés selon 5 indicateurs clés que sont : la consommation énergétique, l’empreinte carbone, l’indice de réparabilité, le pourcentage de matériel recyclé dans la fabrication de l’équipement et de son emballage.

Nous proposons aussi du matériel reconditionné pour privilégier l’allongement de la durée de vie de l’équipement. Est-ce que vous saviez que pour fabriquer un ordinateur de 2kg, 1500 litres d’eau sont nécessaires, 22kg de produits chimiques,800kg de matières premières et 240g de matières fossiles ? Imaginez, un seul instant, le gisement d’économies de ressources naturelles à l’échelle d’un parc informatique d’une grande entreprise ! (pour ne pas dire à l’échelle d’un pays et de notre planète !)

Pour continuer dans notre exemple, à la fin du contrat de location, que feriez-vous des ordinateurs qui vous sont restitués ?

« C’est très simple, le matériel serait acheminé vers Recyclea, notre société sœur, où il serait audité, les données effacées via blancco, le seul logiciel d’effacement certifié par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information, et selon son état il serait, soit remis à niveau et réintégrés dans le parc de notre client ou d’un nouveau client, soit démantelés et mis à disposition sous forme de pièces détachées auprès d’entreprises de maintenance, ou finalement, détruits, réduis en poudre, à l’état de matières premières pour entrer de nouveau dans un cycle de fabrication, le tout selon les normes DEEE. Nous bénéficions d’ailleurs des plus hauts niveaux de certifications, Afnor niveau Excellence et Ecovadis niveau Platinum, dont moins de 1% des sociétés équivalentes à la nôtre sont détentrices. »

Vous êtes donc très actifs voir proactifs sur les sujets environnementaux, mais n’oublions pas qu’il reste un S à RSE, comment vous positionnez-vous sur ces sujets sociétaux ?

« Vous avez raison et vous mettez le doigt sur un sujet sensible, le volet sociétal nous tient particulièrement à cœur. Nous sommes signataires de la charte de la diversité, qui témoigne de notre action en faveur de la diversité et de la lutte contre les discriminations. 

Ensuite, notre filiale Recyclea est une entreprise adaptée qui emploie 70% de collaborateurs en situation de handicap. Elle favorise également l’insertion de personnes éloignées de l’emploi (seniors, chômage longue durée, réinsertion…). 

Enfin, nous sommes engagés depuis plus de 5 auprès de l’association SOS villages d’enfants dont l’objectif est de permettre à des fratries ayant des difficultés familiales (abandon, foyers, perte de garde…) de grandir ensemble au sein de villages construits et fonctionnant avec l’aide de dons.

Parlez-nous des projets pour l’année à venir ? Des nouveaux partenariats ? 

« Il y a encore tellement à faire sur ces sujets RSE ! D’abord plus de pédagogie et de sensibilisation auprès de nos clients au bon usage des équipements et à l’allongement de leur durée de vie. Nous allons aussi intensifier notre partenariat avec SOS villages d’enfants et mener des actions de nettoyage d’espaces naturels pour s’engager à l’échelle locale. »