Wil partners : 5 questions à Jacques Ittah, Managing Partner

Présentez-nous votre parcours ? 

Jacques Ittah, un entrepreneur passionné, a toujours été animé par des ambitions grandioses. Ce personnage intrépide et polyvalent a commencé sa vie en obtenant une pléthore de diplômes dans diverses écoles de commerce et de droit en France. Sa carrière professionnelle a débuté au sein d'un cabinet d'avocats situé au cœur de la magnifique ville de New York. Par la suite, il a décidé de créer sa propre entreprise et est revenu en France pour fonder Will Partners, une société prestigieuse qui offre expertise, savoir-faire et des conseils axés sur les fonds et les opérations LBO. Grâce à cette trajectoire remarquable, Jacques a décidé de voir plus grand et a créé Florence, une association en hommage à sa tendre mère, comme le prolongement de son héritage.

Pourriez-vous nous expliquer votre fondation pour les jeunes dans les grandes écoles ? De quoi est partie cette intention ? 

Fondée en 2023, Florence est une fondation que Jacques a toujours aspiré à mettre sur pied, grâce à son éducation enrichissante et à sa grande ouverture d'esprit. Son objectif initial était d'instaurer un engagement politique pour aider et soutenir les jeunes de milieux défavorisés dans leur parcours professionnel et scolaire.La fondation a connu une croissance rapide, établissant de plus en plus de partenariats. Il y a trois ans, elle s'est associée à l'ESCP, avec l'objectif principal d'orienter les étudiants et de les soutenir dans leurs choix et leur accès à l'enseignement supérieur.

Afin d'approfondir son impact, Jacques fait des donations à d'autres fondations qui identifient et orientent les élèves vers Florence, les aidant ainsi à fixer des objectifs. C'est un système flexible conçu pour bénéficier aux fondations éducatives. Jacques aspire à toucher un plus grand nombre de personnes, à travers quatre piliers. Le premier pilier financier provient des ressources personnelles de Jacques et d'un geste de générosité volontaire. 

Trois services sont demandés aux élèves en échange : il estime que ceux provenant de milieux défavorisés ne sont pas familiers avec les codes, les passerelles et les étapes des études. Il offre donc à chaque étudiant souhaitant progresser dans n'importe quel domaine un mentor qui s'engage à consacrer deux heures par mois pour accompagner l'étudiant, répondre à ses questions et suivre son parcours sur une durée d’un à deux ans.

Le second pilier concerne l'importance des codes culturels pour le développement futur des élèves. Des partenariats ont donc été établis avec des théâtres et des opéras pour offrir à ces étudiants l'opportunité d'acquérir des codes culturels qu'ils n'auraient pas pu obtenir autrement. La fondation ne se veut pas un substitut à la famille, mais plutôt une addition, offrant tout ce qu'une bonne famille pourrait : le réseau, les codes culturels, et une volonté sincère d'aider et de parrainer ces jeunes. Enfin, le quatrième pilier vise à faciliter la recherche de stages pour les étudiants de tous domaines professionnels en leur offrant des stages en aveugle négociés par Florence.

Quelles sont les besoins dans ce domaine-là ? Comment y répondez-vous efficacement ? 

Florence envisage d'accueillir à terme des élèves âgés de 6 à 22 ans. Pour Jacques, il est impératif de mettre fin à l'inégalité encore trop présente au sein des écoles, aussi bien dès le plus jeune âge qu'au sein des grandes écoles. Florence s'emploie à casser ces codes, permettant à quiconque d'accéder et de s'approprier une véritable culture et un savoir. À ce jour, plus de 20 élèves sont inscrits, et plus de 80 sont attendus pour la rentrée prochaine en septembre.

Face à l'inertie au niveau étatique, il n'est pas possible de résoudre ces problèmes d'un simple coup de baguette magique. C'est pour cette raison que nous aidons ces jeunes à relever les défis de la vie jour après jour. Il est incroyable de constater à quel point certains jeunes sont en quête de bonheur, et il est important de les accompagner pour l'atteindre. Ainsi, ils ne ressentiront pas de frustration pour avoir trouvé leur voie et atteint leur véritable place dans le monde professionnel.

Quels sont les engagements que vous tenez vis-à-vis de cela ? 

À long terme, Jacques entend renforcer son engagement, tant sur le plan professionnel que personnel. La cause qu'il défend lui donne la force de se lever chaque matin et offre un avenir clair et prometteur aux jeunes désireux d'entreprendre un réel changement. Par le biais de Florence, il aspire à nouer davantage de partenariats partout en France. De plus, il tient à préciser qu'il ne pré-sélectionne aucun élève et s'engage avec la même détermination pour chacun d'eux. Il ne veut faire aucune discrimination autres que leurs moyens financiers, il ne demande rien en retour. Son unique objectif est le partage, la joie d'aider et de redonner ce qu'il a eu la chance de recevoir.

Quels sont vos projets ou ambitions notamment dans ce secteur-là cette année ? 

Dans les mois à venir, la fondation Florence recherche de nouveaux mentors, mais aussi de nombreux partenariats pour offrir une vision d’avenir à ces jeunes qui sont demandeurs. Mais aussi, pourquoi pas, ouvrir cette opportunité à l’étranger, et leur permettre d’avoir des stages toujours aussi qualitatifs les uns que les autres.