Name: SMART SHORTS, Un grenier d’Ille-et-Vilaine révèle des trésors artistiques oubliés
Uploaded: 2023-07-03T00:00:00+02:00
Duration: 47 s
Description: SMART SHORTS du 3 juillet 2023

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SMART SHORTS

Un fermier du Kentucky a fait une découverte incroyable en labourant son champ de maïs : un trésor de pièces d'or datant du XIXe siècle ! 

Il s'agit de 700 dollars en or, frappés entre 1840 et 1863, qui ont été enfouis sous terre pendant la guerre de Sécession. Ces pièces sont en excellent état et certaines sont même très rares, valant plusieurs milliers d'euros sur le marché actuel. La Numismatic Guaranty Company, une société spécialisée dans l'authentification et la notation des monnaies, a confirmé leur origine et leur valeur. Le Kentucky était un État neutre pendant la guerre civile américaine, ce qui en faisait un lieu propice pour les bandits qui y cachaient leurs butins ou pour les habitants qui y enterraient leurs économies par crainte de l'issue du conflit. Le fermier chanceux a confié la vente de son trésor à GovMint, une entreprise renommée dans le domaine de la numismatique, qui organisera une enchère publique dans quelques mois.

Un trésor de la guerre de Session, sous un champ de maïs 

Marché de l'art

Marché de l'art du lundi 3 juillet 2023

L'une des œuvres les plus célèbres de l'art japonais, la grande Vague d'Hokusai, a battu un record de vente aux enchères le mois dernier. 

Cette estampe, qui représente une vague gigantesque menaçant des bateaux de pêcheurs, a été vendue pour 2,8 millions de dollars, alors qu'elle était estimée entre 500 000 et 700 000 dollars. Il s'agit du prix le plus élevé jamais atteint pour un exemplaire de la Vague, qui a inspiré de nombreux artistes et décoré des objets aussi variés que des chaussettes, du papier peint ou des bijoux. Selon la maison de vente Christie’s, cette estampe fait partie des 20 meilleures impressions qui existent encore aujourd'hui, et se distingue par la présence d'un nuage rose dans le ciel, visible seulement dans les premières éditions bien conservées.

Une Vague record ! 

Une épée appartenant à Tipû Sultân, un souverain indien qui a combattu la colonisation britannique au XVIIIème siècle, a été adjugée à plus de 14 millions de livres sterling (environ 16 millions d'euros) lors d'une vente aux enchères organisée par la maison Bonhams le 23 mai à Londres.

 Il s'agit d'un record mondial pour une œuvre d'art islamique. L'épée, retrouvée dans les appartements privés du roi de Mysore après sa mort lors de sa dernière bataille, est ornée d'une poignée calligraphique en or, considérée comme un chef-d'œuvre de la fabrication indienne de l'époque. La lame porte également une inscription anglaise qui raconte comment l'arme a été saisie après la chute de Tipû Sultân.

L'épée de Tipu Sultan est un symbole de la résistance indienne face à l'impérialisme britannique. Le souverain, surnommé le "tigre de Mysore", a mené plusieurs guerres contre les forces coloniales, avant de succomber lors du siège de sa capitale, Seringapatam, en 1799.

La maison Bonhams a déclaré que l'épée était "l'un des objets les plus importants et les plus évocateurs de l'histoire indienne jamais proposés sur le marché". L'identité de l'acheteur n'a pas été révélée.

L'épée de Tipû Sultân, un trésor islamique vendu à prix record

Un squelette de Tyrannosaurus rex a été adjugé pour 5,6 millions d'euros lors d'une vente aux enchères en Suisse.

Ce spécimen, baptisé Trinity, est le résultat de l'assemblage de trois fossiles de T-Rex découverts entre 2008 et 2013. Il mesure près de 12 mètres de long et 4 mètres de haut, et comporte quelques éléments en résine pour reconstituer les parties manquantes. Trinity a été acquis par la fondation d'art Phoebus, qui compte le mettre à disposition du public et des chercheurs. 

Ce T-Rex composite est l'un des plus complets et des mieux conservés au monde, et témoigne de la fascination qu'exercent les dinosaures sur les amateurs d'art et de science.

Trinity, le T-Rex composite, vendu à un prix record

Un commissaire-priseur qui effectuait un inventaire dans un grenier en Ille-et-Vilaine a eu la surprise de tomber sur plusieurs œuvres d’art de grande valeur, restées cachées pendant 40 ans.

Parmi ses trouvailles, il y avait des pièces d’argent sur-frappées, datant du règne de Louis XIV, deux tableaux de l’atelier de Jean-Baptiste Santerre, un peintre français du XVIIe siècle, et deux bustes de Louis-Henri Nicot, un sculpteur français qui a vécu entre le XIXe et le XXe siècle.

Les pièces d’argent sur-frappées sont des monnaies qui ont été frappées une seconde fois avec un nouveau motif, souvent pour marquer un changement de souverain ou de valeur. Elles sont très recherchées par les collectionneurs et les historiens, car elles témoignent des fluctuations économiques et politiques de l’époque.

Les deux tableaux de l’atelier de Jean-Baptiste Santerre sont des paires qui se répondent : Le Dessin et La Lecture, réalisées autour de 1720. Ils représentent deux jeunes femmes en train de s’adonner à des activités culturelles, dans un style élégant et raffiné.

Les deux bustes de Louis-Henri Nicot sont également des paires : La Jeunesse et Buste de femme, au sein dénudé. Ils montrent le talent du sculpteur pour modeler les expressions et les formes féminines, avec un réalisme saisissant. 

Ces trésors artistiques ont été vendus aux enchères et ont trouvé preneur auprès d’amateurs éclairés. Ils ont ainsi retrouvé la lumière du jour après avoir dormi pendant quatre décennies dans un grenier.

Un grenier d’Ille-et-Vilaine révèle des trésors artistiques oubliés

Deux historiennes de l'art du musée The Art Institut de Chicago ont fait une surprenante découverte.

Alors qu'elles préparaient une exposition sur Salvador Dali, elles ont eu des doutes sur l'authenticité d'une de ses œuvres. Elle ne semblait ne pas correspondre au style du peintre espagnol. L'œuvre est peu commune et ne comporte aucun des éléments symboliques ou surréalistes qui caractérisent l'art de Dali.

Les recherches menées par les historiennes n'ont pas été fructueuses. Les analyses aux rayons X n'ont pas révélé de signature cachée ni de dessin sous-jacent. La provenance du tableau était également floue, puisqu'il avait été acquis par le musée qu'en 1979, sans trace de son parcours antérieur.

Mais c'est en feuilletant un vieux numéro du magazine Vogue datant de 1939 que les historiennes ont eu une révélation. Elles y ont trouvé une photo montrant une installation de Dali pour l'exposition universelle de New York, dans laquelle on reconnaît le tableau !

Il s'agit en fait d'un fragment d'une fresque que Dali avait réalisée pour cette occasion, et qui avait été découpée et vendue après l'événement. Grâce à cette photo, les historiennes ont pu authentifier le tableau et le relier à un contexte historique et artistique méconnu. 

Un Dali authentifié grâce à Vogue !

Un symbole de la gloire de Napoléon 1er a été découvert dans un prieuré désaffecté de Saint-Hymer, près de Pont L'Évêque, en Normandie. Il s'agit de la statue de l'aigle impérial qui surplombait le premier tombeau de l'empereur. 

La sculpture, en bois et en plâtre doré, mesure 1m80 d'envergure. Elle a été identifiée grâce au sous-préfet de Lisieux, Guillaume Lericolais, qui a remarqué l'objet lors d'une visite du prieuré, en cours de vente, à la veille du bicentenaire de la mort de Napoléon. Le prieuré appartenait à un officier du Premier empire, ayant combattu à Wagram, Gérone et Waterloo.

Le musée de l'Armée des Invalides a confirmé l'authenticité de la statue. Elle sera désormais restaurée et rejoindra le tombeau de Napoléon 1er sous le dôme des Invalides. 

L’aigle impérial de Napoléon a finalement rejoint son empereur 

Vous aimez l'art et vous souhaitez enrichir votre collection ? Le dessin est une option intéressante, qui vous permet d'acquérir des œuvres de qualité, signées par de grands artistes, mais à des prix beaucoup plus abordables que la peinture.

Mais comment s'y retrouver dans la diversité des dessins ? Voici quelques repères pour vous aider :

- Les dessins anciens sont souvent des études préparatoires ou des esquisses, qui témoignent du processus créatif des artistes. Ils sont recherchés par les amateurs d'histoire de l'art et de technique.

- Les dessins modernes et contemporains sont davantage conçus comme des œuvres à part entière, qui expriment la personnalité et le style des artistes. Ils sont appréciés par les collectionneurs qui aiment la variété et l'originalité.

- Les dessins picturaux, qui imitent les effets de la peinture, sont très prisés par les jeunes collectionneurs. Ils peuvent représenter des sujets variés, comme des fleurs, des paysages ou des portraits, réalisés à l'aquarelle, au pastel ou au crayon de couleur.

Le marché du dessin est moins saturé que celui de la peinture, ce qui offre plus d'opportunités de faire de bonnes affaires. N'hésitez pas à vous renseigner auprès des galeries, des salons ou des ventes aux enchères pour trouver la perle rare !

Le dessin, un investissement malin et accessible

“Madame la propriétaire si vous suivez cette enchère, restez assise”. Le commissaire-priseur Jean-Pierre Osenat, de la maison éponyme s’est permis de lancer cette phrase au cours d’une vente qui explosait toutes les estimations. 


La pièce en question est un vase bleu en porcelaine, d’une forme appelée "tianqiuping », estimé entre 1500 et 2000 euros par la maison de ventes. Pourtant, il a été cédé à plus de 9 millions d’euros, 7,7 millions sans frais. Une belle histoire pour la propriétaire qui a reçu ce vase en héritage. Elle souhaitait simplement le vendre alors qu’elle déménageait dans les DOM-TOM.

L'écart colossal entre l'estimation initiale et le prix final s'explique par deux interprétations divergentes de l'objet. D'un côté, l'expert anonyme a daté le vase au XXe siècle, ce qui réduirait considérablement sa valeur. De l'autre côté, les enchérisseurs, qui estiment que le vase est bien plus ancien, remontant au XVIIIe siècle, à l'époque de l'empereur Qianlong. Une marque présente sous le vase sème effectivement le doute. 

Dans le catalogue de vente, Jean-Pierre Osenat précise : "quinze jours avant la vente, des dizaines et des dizaines de collectionneurs et conservateurs de musée sont venus de Chine avec leurs loupes pour examiner le vase sous tous les angles. Face à cet afflux inattendu, nous avons décidé de bloquer les enchères sur internet et avons demandé aux enchérisseurs une caution de 15 000 euros pour participer à la vente."

De 2000 € à 9 millions… l’histoire de la vente d’un vase bleu chinois

À guichet fermé pendant plus de 6 mois, l'exposition "Capitale(s)" à la Mairie de Paris a démontré l’intérêt que les Français portent pour l'art urbain. 

Depuis les années 1960, ce mouvement a connu une popularité croissante et est devenu pleinement institutionnalisé, comme en témoignent les nombreuses villes qui arborent fièrement des fresques de street-art dans leurs rues.

Un tournant décisif s'est opéré dans les années 2000 grâce à l'émergence des réseaux sociaux. Les œuvres d'Invader ont commencé à être traquées dans les rues tandis que celles de Miss Tic se sont largement propagées. Ce mouvement a séduit les plus jeunes générations ainsi que les collectionneurs, à tel point qu'en 2006, Artcurial a créé un département dédié à l'art urbain. La campagne présidentielle de Barack Obama en 2008 a propulsé l'artiste Obey (Shepard Fairey) sur le devant de la scène lorsqu'il a créé la célèbre affiche "Hope". Certaines ventes aux enchères ont marqué les esprits, avec la vente de l’oeuvre "Final Days" de Kaws, adjugée à 985 000 €, ou encore "Rubik Space" d'Invader, qui a changé de main pour la somme de 492 600 €. Des événements marquants ont également jalonné cette période, tels que les ventes "Don't believe the Hype" en mai 2019 et "Outsider(s): a History of Beautiful Losers" en octobre de la même année.

Ce qui caractérise le street-art aujourd'hui, c'est l'explosion des médiums utilisés. On passe de la bombe aérosol au collage, de la peinture à la gravure, comme le démontrent les œuvres de Vhils. Bien qu'il existe des artistes établis tels que Speedy Graphito, John One et Seth, le collectionneur Nicolas Laugero Lassere recommande tout de même de se tourner vers les artistes émergents pour débuter une collection, tels que Levalet, Philippe Baudelocque, Romain Froquet, Madame, Kashink et Kraken. Ces artistes offrent encore des œuvres abordables, avec des prix avoisinant les centaines d'euros si l'on s'intéresse à leurs dessins préparatoires, leurs travaux en atelier sur toile ou en sérigraphie, inspirés de leurs créations urbaines. Les petits dessins originaux peuvent quant à eux se négocier entre 500 et 1000 euros.

Pour le street-art, Paris est véritablement un musée à ciel ouvert, avec des quartiers tels que le XIIIe arrondissement qui regorgent de merveilles. Le centre d'art urbain Fluctuart propose de nombreuses expositions gratuites et la ville compte une centaine de galeries dédiées à cet art, parmi lesquelles Itinerrance, Lavo Matik et la galerie Mathgoth...

Un grenier d’Ille-et-Vilaine révèle des trésors artistiques oubliés

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