Lundi 20 novembre 2023, BE DÉTER reçoit Kévin Moison (CEO, Frakihabara)
La passion, moteur de la détermination
Le futur, il en avait peur, pourtant, aujourd’hui il ne craint plus d’échouer pour rebondir. Kévin Moison est le fondateur de Frakihabara, la première plateforme de recrutement dans le domaine de la pop culture asiatique. Ce sont les échecs qui ont fait de son entreprise ce qu’elle est désormais.
Après avoir vu ses parents galérer dans des professions qu’ils n’aimaient pas forcément, Kévin a longtemps repoussé son entrée dans le monde du travail. Aucune voie ne lui semblait vraiment satisfaisante. Finalement, il décide d’écouter son besoin de vivre de sa passion et son envie de liberté en se lançant dans l’entrepreneuriat. C’est l’univers du manga qui l’inspire. Il lance un média autour de l’actualité du manga, qui deviendra, après plusieurs pivots, une plateforme de recrutement dans le domaine de la pop culture asiatique, Frakihabara.
Savoir pivoter pour évoluer
Kévin Moison n’a cessé d’adapter son projet lorsqu’il se rendait compte qu’il se dirigeait vers l’échec.
Initialement, c’était un média autour de l’actualité du manga. Un business chronophage dans un milieu ultra concurrentiel. Il pivote alors vers un modèle de marketplace, mais ne parvient pas à la rentabilité. Après un break, Kévin finit par se convaincre que « le site internet, c’est cool mais qu’il va falloir le jeter ». Après environ « 9 pivots » comme celui-là, sa start-up devient un média d’orientation autour des métiers du manga et se transforme en une solution de recrutement de la pop culture asiatique, Frakihabara.
Mettre sa passion à profit
Kévin a toujours voulu « choisir la grande passion qui va diriger sa vie ». Entre le foot, les tableaux Excel et les mangas, c’est la dernière qu’il met toujours au centre de son activité. Cette passion a été son moteur pour continuer face aux échecs, faute de quoi il « aurait abandonné au bout de deux mois ». Ce qui le pousse c’est aussi de penser que son projet peut permettre à d’autres de vivre de leur passion, et que quelqu’un pourra peut-être « accompagner le One Piece de demain » grâce à lui.