Vendredi 3 mai 2024, LE GRAND ENTRETIEN reçoit Gaelle Arzur (Dirigeante, Socialea)


SOCIALEA : cinq questions à Gaëlle Arzur

Socialea se distingue par son approche innovante dans la gestion de l’administratif social des entreprises. Fondée en 2007, cette entreprise offre un spectre complet de services, de la déclaration préalable à l’embauche jusqu’au bulletin de paie, en passant par les arrêts maladie et les déclarations aux organismes sociaux et fiscaux.

Pouvez-vous nous expliquer plus en détail votre activité ? Que propose Socialea ? 

SOCIALEA est une société que j’ai fondée en 2007. Nous nous occupons de tout l’administratif social des entreprises, de la DPAE au contrat de travail, en passant par les bulletins de paies, les arrêts maladie, les soldes de tout comptes ou toutes les déclarations mensuelles à télétransmettre aux différents organismes sociaux et fiscaux. Nous proposons à la fois de tout prendre en charge via un service de paie externalisée, soit d’accompagner nos clients qui souhaitent conserver ce travail en interne, dans l’internalisation de cette mission, en proposant des outils, du support technique et métier.

 Quels sont les enjeux auxquels vous êtes confrontée ? 

La mise à jour permanente, tant au niveau légal que conventionnel, former nos gestionnaires de paies pour que la qualité de la prestation corresponde à nos engagements auprès de nos clients. Nous sommes actuellement sur le logiciel leader du marché, « silae », nous avons la chance d’être partenaire premium, ce qui veut dire que nous avons des accès privilégiés que ce soit pour des demandes d’évolutions, ou de corrections de bug, cet outil est vraiment performant, il est une condition, pour nos clients, et pour nos collaborateurs. Silae est directement relié aux CCN et cela permet d’avoir un premier garde-fou. Bien sûr, on ne fait pas 100% confiance au logiciel, nos collaborateurs bénéficient d’un suivi légal hebdomadaire. Et puis bien évidemment, nous avons un enjeu de sécurisation des données, que nous parlions de la norme iso 27001 dans laquelle nous nous sommes inscrits il y a plus d’un an ou de RGPD, dans tous les cas, nous traitons de la donnée sensible donc nous nous devons d’être irréprochable.

Comment le marché a évolué ces dernières années ? 

Si le sujet de l’externalisation de la paie était encore mal connu il y a quelques années, avec le confinement tout a changé. Les entreprises qui géraient leur paie en interne sur des logiciels vieillissant, sans pouvoir l’utiliser à distance, sans avoir de mises à jour rapides et performantes, ont pour certaines été dans des urgences de traitement de paie. Ce qui ne change pas c’est l’importance du bulletin de paie, qui prouve la bonne foi de l’entreprise envers son(sa) salarié, qui à la fois travaille et doit obtenir son salaire, mais surtout il/elle doit avoir confiance dans le bulletin qu’il/elle reçoit. Il y a donc une politique très stricte sur la date à laquelle ils doivent recevoir leur salaire et leur bulletin. C’est un point à la fois stratégique et très sensible. Dans toutes les entreprises, ce sont les salariés qui produisent le chiffre, donc c’est un sujet qu’on ne prend pas à la légère. L’externalisation apporte cette sécurisation, à la fois dans le suivi des obligations, le respect des plannings, mais aussi dans la fiabilisation de la donnée.

Qui sont vos clients ? 

Nos clients sont répartis en deux groupes distincts. Tout d’abord les PME /ETI, qui ont un service RH en interne, mais pas les ressources paies suffisantes. Nous pouvons leur proposer une offre flexible et adaptée à leur besoin. Nous pouvons également les accompagner dans le choix d’un SIRH connecté au logiciel de paie. Généralement, cette offre s’adresse à des entreprises de 50 à 2000 salariés, ils disposent chez nous de plusieurs interlocuteurs dédiés, donc aucun risque d’absence ou de perte d’information. Notre deuxième cible concerne les experts comptables, les cabinets, qui s’ouvrent et qui n’ont pas la possibilité d’avoir des gestionnaires de paie dès le départ, ou lorsque le cabinet dispose d’une équipe de moins de 5 gestionnaires de paie, ils peuvent se retrouver fragilisés par le départ de l’un d’eux, et la difficulté à recruter dans ce milieu. Généralement, c’est à ce moment-là que se pose la question d’externaliser.

Sur quoi repose votre savoir-faire ? 

Nous avons créé il y a deux ans un centre de formation pour s’assurer que nos gestionnaires de paies, suivraient une formation de qualité. Chaque année, nous formons 8/10 personnes pour obtenir leur titre de gestionnaire de paie. Au-delà de la mise à jour permanente de nos équipes, nous proposons une qualité de vie au travail, et une évolution de carrière. Notre Directrice générale est l’une de nos premières recrues qui connaît donc parfaitement le métier de la paie. SOCIALEA s’est tout de suite inscrit dans une prestation de qualité, et est reconnue pour cela.