L'invitéSMART IMPACTven. 07/05/21

Vendredi 7 mai 2021, SMART IMPACT reçoit Paul Meilhat (navigateur)


Paul Meilhat transmet sa passion pour la voile et la protection des océans

Le skipper Paul Meilhat et Surfrider Foundation Europe ont lancé “l'Échappée Bleue”, ce projet permet à des enfants qui ne partent pas en vacances de découvrir la voile tout en étant sensibilisés sur la pollution des océans.

Rares sont les skippers professionnels qui sont nés loin de la mer. C’est pourtant le cas du dernier vainqueur de la mythique Route du Rhum, Paul Meilhat. 

“Je suis né en région parisienne et donc j’ai découvert la voile aussi sur la Seine, la Marne et les plans d’eau intérieurs” explique ce natif de la Garenne-Colombes. 

Depuis dix ans, le navigateur est l’ambassadeur de la Surfrider Foundation Europe, une association qui lutte pour la sauvegarde des océans, cette cause tient donc particulièrement à cœur au sportif de 38 ans. “Quand on part loin au large comme lors du Vendée Globe, on voit bien que l’Océan est vierge de toute pollution et c’est magnifique”, témoigne Paul Meilhat, “mais quand on revient près des terres où que l’on se rend en Méditerranée,qui est une mer fermée, on se rend bien compte que lorsqu’il y a une population humaine importante il y a beaucoup de déchets” déplore-t-il. 

Paul Meilhat a lancé avec Surfrider un programme baptisé “l'Échappée Bleue”. “C’est l’idée d’initier à la voile des enfants qui ne partent pas en vacances et qui sont un peu loin de la mer, en les sensibilisant sur l'environnement", résume le skipper. “On veut créer une passion pour le nautisme chez ces enfants pour ensuite leur permettre de comprendre les problématiques écologiques” ajoute-t-il. “On essaie de faire une dizaine de séances, donc ils partent novices mais à la fin ils finissent petits marins et ils savent barrer un bateau (...) on ne leur fait pas de sensibilisation à l'environnement à chaque séance mais on va essayer d’en faire quelques unes sur le cycle et à la fin on leur permet d’aller s’exprimer sur la mer ”.

Lorsqu’ils sont suffisamment formés, les petits navigateurs peuvent enfin se confronter à la grande bleue. “Cette journée-là, c’est vraiment celle où il y a des étoiles dans les yeux parce que pour beaucoup ils n’ont jamais vu la mer” se réjouit Paul Meilhat.

Côme Dubois