L'invitéSMART IMPACTjeu. 20/05/21

Jeudi 20 mai 2021, SMART IMPACT reçoit Gregoire de Tilly (CEO, La Ruche)


“La Ruche qui dit Oui” ouvre sa première boutique à Sceaux

Depuis sa création en 2011, cette entreprise toulousaine, labellisée entreprise solidaire d’utilité sociale, propose à la vente sur son site internet des produits bios issus des circuits courts. La startup a décidé en mars d’ouvrir un magasin physique à Sceaux qui devrait bientôt être suivi de cinq autres boutiques.

“On s’est dit que quelque chose clochait parce que nous avons plein de super producteurs en France et les consommateurs n’y ont pas accès donc on s’est demandé comment les mettre en relation à l’échelle locale” explique Grégoire de Tilly, le CEO de “La Ruche qui dit Oui”. “On a eu l’idée de développer un système informatique, une marketplace, où les producteurs vont se connecter, vont proposer leurs produits aux consommateurs qui vont pouvoir les acheter directement”.

Pour permettre cette interaction, la startup a développé plusieurs points de distribution appelés “ruches”. “Aujourd’hui on a à peu près 850 ruches en France, on travaille avec 5 000 producteurs qui vendent toutes les semaines des produits locaux et de saison à 200 000 clients, en direct sans intermédiaires" détaille Grégoire de Tilly.

Le fonctionnement des ruches peut aussi poser certaines contraintes aux consommateurs des grandes villes qui doivent passer commande sur internet deux jours avant le retrait de leurs produits et récupérer ces derniers dans un local, sur un créneau horaire limité. Pour y remédier, “La Ruche qui dit Oui” a mis en place un service de livraison à domicile plus flexible, en île-de-France. 

Depuis mars, l'entreprise a aussi ouvert un magasin physique à Sceaux dans les Hauts-de-Seine. “Aujourd’hui entre 95 et 98% des achats alimentaires se font à la dernière minute dans des boutiques” indique le CEO de “La Ruche qui dit Oui”. “On compte ouvrir à cinq autres établissements d’ici la fin de l’année en France mais on compte aussi ouvrir des boutiques en Italie pour rendre accessible, même à la dernière minute, les produits des ruches avec toujours le même principe de juste rémunération du producteur” conclu-t-il.

Côme Dubois