Name: SMART TECH, Le rendez-vous du jeudi 3 juin 2021
Uploaded: 2021-06-03T10:23:47.178769+02:00
Duration: 8 min 24 s
Description: Jeudi 3 juin 2021, SMART TECH reçoit Jean-Paul Smets (PDG, Rapid.Space)

Dans SMART TECH, l’actu du numérique et de l’innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l’adoption des nouvelles technologies.

SMART TECH

Jeudi 3 juin 2021, SMART TECH reçoit Olivier Lefevre (Directeur de la practice Paiements et Cash Management, Azzana Consulting) et Grégoire Bourdin (Président, HiPay)

L’Union européenne s'engage à protéger les consommateurs et à améliorer leurs droits lorsqu'ils effectuent des achats en ligne. Les nouvelles règles visent à renforcer la confiance des consommateurs dans le commerce électronique, en leur offrant une plus grande transparence et une plus grande sécurité. Les nouvelles règles comprennent des mesures telles que la possibilité pour les consommateurs de retourner un produit acheté en ligne sans frais, ou encore la possibilité de résilier un contrat sans frais si le produit ne correspond pas aux attentes du consommateur. Ces mesures permettront aux consommateurs de faire des achats en toute confiance et de bénéficier d’une protection adéquate.

L'Europe s'engage pour une meilleure protection des achats en ligne

Adoptée en janvier 2018, la directive européenne DSP2 est appliquée progressivement en France depuis trois ans. Cette nouvelle réglementation a pour but d'apporter de nouveaux services, de l'innovation et plus de sécurité à l'ensemble de l'écosystème bancaire.  

"L'objectif c’est d’avoir une meilleure protection du consommateur”, indique Grégoire Bourdin, le président de HiPay, une Fintech européenne qui propose des solutions de paiement pour les PME et les commerçants. ”Avant le site marchand et sa banque prenaient l’ultime décision concernant le niveau de sécurité de la transaction, avec la DSP2 c’est la banque émettrice du paiement donc du côté du consommateur, qui va décider du niveau de sécurité à appliquer”, explique-t-il.

Pour permettre aux banques et aux e-commerçants de se mettre en conformité, cette directive entrée en vigueur en septembre 2019 a eu une application progressive. “Il y a pas mal de chantiers dans cette DSP2 qui se sont étalés durant les trois dernières années, (...) avec une première échéance en septembre 2019 qui visait à changer les règles et les technologies” détaille Grégoire Bourdin, “on était habitué aux SMS de confirmation au cours de la transaction et maintenant on passe à d’autres systèmes et à une autre logique réglementaire pour avoir une authentification plus forte du propriétaire de la carte bancaire”.

Dans une société ultra connectée comme la nôtre, cette authentification renforcée passe évidemment par le Smartphone avec une confirmation de paiement sur les applications bancaires des clients au moyen de la saisie d’un code personnel ou par la prise d’empreintes biométriques.

L’Europe agit pour une meilleure protection des achats en ligne

Tech talk

Tech talk du jeudi 3 juin 2021

Jeudi 3 juin 2021, SMART TECH reçoit Jean-Paul Smets (PDG, Rapid.Space)

Le rendez-vous

Le rendez-vous du jeudi 3 juin 2021

Jeudi 3 juin 2021, SMART TECH reçoit Jérôme Bouteiller (Fondateur, Ecran Mobile)

Mobile Business

Mobile Business du jeudi 3 juin 2021

L'autisme est un trouble du développement qui touche de plus en plus d'enfants. Les causes sont encore mal connues et les symptômes très variés, ce qui rend le diagnostic difficile. Cependant, des chercheurs se sont penchés sur la question et ont mis au point des tests pour tenter de prédire l’autisme à la naissance. Ces tests sont basés sur l’analyse des données génétiques et comportementales des bébés, ainsi que sur l’observation de leur développement. Bien que ces tests soient encore en cours d’amélioration, ils pourraient permettre aux médecins de diagnostiquer plus tôt l’autisme chez les enfants.

Prédire l'autisme à la naissance : une possibilité ?

De nombreux chercheurs tentent d’améliorer le diagnostic de l’autisme, ou tout simplement de comprendre d'où viennent ces troubles.
Une piste prometteuse, qui sollicite l’intelligence artificielle pour prédire les troubles de l’autisme est en train de prendre forme.


Un groupe de recherche mené par le docteur Yehezkel Ben-Ari, chercheur en neurologie, spécialiste des processus de maturation cérébrale, a créé une intelligence artificielle capable d’établir un pronostic de TSA, les troubles du spectre de l'Autisme.

Ces troubles se manifestent généralement entre 3 et 5 ans. 

Sous la forme de troubles de la communication, ou encore un comportement répétitif et stéréotypé.  

Des symptômes difficiles à détecter avant un certain âge évidemment. 

Pourtant là est tout l’enjeu, plus les troubles du spectre de l’autisme sont détectés tôt, plus on pourra non pas guérir mais améliorer le bien être de l’enfant et accompagner les parents.

Ce programme d’intelligence artificielle s'appelle Genesis et il a pour but d’identifier, dès la naissance, les personnes susceptibles d’être diagnostiquées avec un trouble du spectre de l’autisme.

En fait, le chercheur Yehezkel Ben-Ari a récolté pendant 3 ans les données de 65 enfants qui ont reçu un diagnostic du centre de ressource de l’autisme.

Ces données ont été comparées à celles de 189 naissances dans la même maternité qui n’ont pas eu ce diagnostic.

Tous sont nés au CHU de Limoges qui ont collaboré à ces recherches.

Ils ont récupéré toutes les données enregistrées depuis le début de la grossesse jusqu’à la naissance inclus.

Le programme d'intelligence artificielle a analysé 120 critères par grossesse : antécédents familiaux des parents, échographies obstétricales, test de dépistage de la trisomie 21, longueur du fémur au 3ème trimestre, conditions d’accouchement avec rotation de la tête fœtale pendant le travail, les premiers jours de la vie…

Grâce à toutes ces données le programme a permis de déterminer l’impact de chacun de ces paramètres sur le pronostic final. 

Sur les 65 enfants autistes, 40 % d’entre eux présentaient des critères qui auraient pu permettre de repérer les TSA dès la naissance !

En conséquence : l’équipe de chercheurs a démontré qu’il est possible d’identifier 95 % des bébés qui ne seront pas diagnostiqués plus tard avec des TSA . Dans l’autre sens, le programme est capable d’identifier 1 enfant sur 3 qui sera atteint de TSA, avec une précision de 75 %. 

Précision importante, il s’agit bien de pronostic et pas de diagnostic ! 

Grâce à lui on pourra mettre en place un accompagnement dès les premiers jours de vie de l'enfant pour enfin affiner le diagnostic, il pourra être posé plus tôt.

Pour augmenter les performances de pronostic, la prochaine étape sera celle d’un élargissement à d’autres maternités françaises et étrangères. 

Pour nourrir l’intelligence artificielle et obtenir un algorithme solide.

l’objectif de l’année est de recruter jusqu’à 600 enfants autistes et trois fois plus d’enfants “témoins” .

Il faudra à Genesis un agrément de l’État, la demande va être lancée dans un mois, en parallèle de ces nouvelles recherches.

Si tout se passe comme prévu, d’après le docteur Ben Ari, d’ici fin 2022 le programme Genesis sera agréé et commercialisé dans les hôpitaux.

Et demain, prédire l’autisme à la naissance ?

Et Demain ?

Et Demain ? du jeudi 3 juin 2021

« Game Business », « L’Alerte Cyber », « Tribune » … des experts viennent partager avec nous leurs analyses et leurs coups de cœur sur différents sujets du monde de la tech. Des séquences récurrentes qui se regardent comme des mini-séries, à suivre quotidiennement.

Le rendez-vous du jeudi 3 juin 2021

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