Name: BE SMART, L'interview de Pascal Houillon (Cegid) par Stéphane Soumier
Uploaded: 2021-06-07T17:03:24.485389+02:00
Duration: 15 min 24 s
Description: Lundi 7 juin 2021, BE SMART reçoit Pascal Houillon (CEO, Cegid)

Une heure de débats et d’entretiens autour des grandes mutations économiques.
Startupper, experts ou grands patrons, ils nous expliquent comment l’actualité économique impacte le développement de leur business et leurs décisions.

BE SMART, l’émission qui donne la parole aux entrepreneurs.

BE SMART

Lundi 7 juin 2021, BE SMART reçoit Pascal Houillon (CEO, Cegid)

Développement

L'interview de Pascal Houillon (Cegid) par Stéphane Soumier

Lundi 7 juin 2021, BE SMART reçoit Frédéric Sanchez (Président, Alliance Industrie du Futur)

Action

L'interview de Frédéric Sanchez (Alliance Industrie du Futur) par Stéphane Soumier

Lundi 7 juin 2021, BE SMART reçoit Wilfrid Galand (Directeur stratégiste, Montpensier Finance)

Analyse

L'interview de Wilfrid Galand (Montpensier Finance) par Stéphane Soumier

Lundi 7 juin 2021, BE SMART reçoit Marc Lhermitte (Associé EY Consulting, Responsable du programme Attractivité, France, EY)

La France reste le pays le plus attractif pour les investissements étrangers en Europe. Selon une étude réalisée par l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), la France a attiré plus d'investissements étrangers que tous les autres pays européens. Les entreprises françaises ont bénéficié d'un soutien financier important de la part des investisseurs étrangers, ce qui a permis à la France de se développer et de se maintenir comme l'une des principales destinations pour les investisseurs internationaux.

La France, le pays le plus attractif pour les investissements étrangers en Europe

Pour la deuxième année consécutive, l’hexagone figure en tête du classement des investissements étrangers en Europe selon le dernier baromètre EY de l'attractivité de la France et cela malgré la crise. Une bonne nouvelle à nuancer car l’écart s’est réduit avec le Royaume-Uni et l’Allemagne qui complètent le podium.

Avec 985 décisions d'investissements étrangers sur son territoire en 2020, la France est de nouveau la destination préférée des investisseurs à l’échelle européenne. “Le bon côté c’est que l’on fidélise, mais une fois que l’on a dit ça, c’est vrai que la France est un pays où l’on crée peu d’emplois quand on investit venu d’ailleurs”, souligne Marc Lhermitte, associé chez EY.

En effet, lorsque chacun de ces investissements aboutit en moyenne à la création de 34 emplois en France, c’est 48 et 49 postes qui sont engendrés chez nos concurrents britanniques et allemands. “Cela reste notre point faible, on n'arrive pas à se débarrasser de l’image des 35 heures et de 15-20 ans de handicaps très lourds qui ont pesé dans l’esprit collectif, dans celui des dirigeants, des médias (...) l’image de la France qui empêche et non pas la France qui permet reste encore un peu présente”, indique Marc Lhermitte, “on a une forte épine dans le pied, c’est le coût du travail, c’est le principal frein à des projets un peu plus amples, un peu plus nombreux et à un peu plus de greenfield”, précise-t-il.

Pourtant si la France, qui est la deuxième économie d’Europe, occupe cette première place c’est qu’elle a su séduire malgré tout. “La France est encore un peu complexe, elle est lourde, parfois elle sur-réglemente au lieu de sur-inciter, mais les investisseurs trouvent aujourd’hui à notre pays beaucoup plus de mérite, c’est la bonne surprise de l’Europe pour eux (...) sur le plan de relance on a fait le job, on a mis des moyens”, explique Marc Lhermitte.

L'interview de Pascal Houillon (Cegid) par Stéphane Soumier

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