Jeudi 24 juin 2021, LE GRAND ENTRETIEN reçoit Roméo André (Associé & directeur de missions, AMELKIS) et Nawfal Yassir (Associé & directeur de services, AMELKIS)


Amelkis : cinq questions à Nawfal YASSIR et Roméo ANDRÉ

Amelkis est un éditeur de logiciels qui crée des applications pour faciliter le travail des directions financières et des experts comptables. La startup est actuellement installée en France, en Suisse et en Belgique, mais souhaite accroître son développement à l’international avec de nouveaux bureaux au Maroc, aux Pays Bas et en Espagne.

Pouvez-vous vous présenter et expliquer votre rôle au sein de votre société ?

Fondé en 2004, Amelkis est un éditeur de logiciels comptables. Nous sommes trois associés ayant trois profils de financiers. Notre volonté est de démocratiser et de rendre accessibles aux entreprises les process et la fiabilité des applications référentes de ce secteur. Nawfal s’occupe principalement de l’orientation générale de la société pour son internationalisation. Pour ma part, je suis associé et directeur de projets, je m’occupe essentiellement du développement et des missions au sein d’Amelkis.

Vous avez créé plusieurs applications, quels sont vos 3 domaines d'expertise ?

Nos trois domaines d'expertise sont la consolidation, le reporting et le prévisionnel et enfin le XBRL. La consolidation consiste à établir les états financiers d’un groupe de sociétés. Le reporting et le prévisionnel regroupent tout ce qui touche à la trésorerie, et qui permet de prévoir ce qui va arriver dans le monde économique. Enfin, le XBRL permet de publier des documents financiers de manière digitalisée, afin d’avoir ces documents sur les sites internet sous une norme mondiale.

Quels sont les enjeux du développement de ces applications ?

Nous voulons que nos applications soient faciles à utiliser pour nos utilisateurs, qu’elles soient « User Friendly ». Avec nos développeurs, nous transcrivons notre langage financier afin de trouver des solutions, des fonctionnalités faciles à comprendre pour les utilisateurs. L’autre enjeu de développement est d’avoir des logiciels souples, qui puissent servir à n’importe quel utilisateur, et s’adapter à n’importe quel groupe.

Avec qui travaillez-vous ?

Nous travaillons avec des groupes de toutes tailles, tous secteurs confondus, majoritairement en France pour l’instant. Des cabinets d’experts comptables, des entreprises du middle-market, ou encore des entreprises du CAC 40. Par exemple, Fleury Michon pour l’agroalimentaire, Etam et Promod pour le textile, Sopra Steria, Edenred, ou encore Fnac Darty… Toutes ces marques utilisent nos solutions. Certaines entreprises nous font confiance depuis plus de 10 ans.

Quels sont vos enjeux actuels, et futurs ?

L’enjeu actuel est d’avoir une présence à l’international. À ce jour, nous faisons du chiffre d’affaires dans des pays européens, francophones, tels que le Luxembourg, la Suisse ou la Belgique. Nous avons un nouveau bureau à Casablanca, qui est un véritable hub africain, très dynamique. Nous envisageons également d’en ouvrir un aux Pays-Bas, où il y a une forte demande sur ce marché, et enfin en Espagne, où il y a un décalage au niveau de la digitalisation par rapport à la France. Nous allons continuer à créer et développer des outils, élargir le champ d’applications et étendre notre gamme vers d’autres métiers de la comptabilité.