La grande interviewSMART TECHven. 25/06/21

Vendredi 25 juin 2021, SMART TECH reçoit Emilie Sidiqian (directrice générale, Salesforce France)


Emilie Sidiqian nommée à la tête de Salesforce France

Le géant mondial du logiciel Salesforce a confié les rênes de sa branche française à Emilie Sidiqian. Celle-ci arrive d’Accenture, où elle occupait jusqu’à présent, le poste de directrice du pôle technologique pour la France et le Benelux.

Pionnier de la gestion de la relation client dans le Cloud, Salesforce a vécu une année record avec un chiffre d’affaires de plus de 21 milliards de dollars dans le monde, en hausse de 24% sur l’année 2020, grâce à l’accélération de la transition numérique imposée par la crise sanitaire. 

“2020 c’est à la fois une crise pour les entreprises mais aussi un virage pour Salesforce où l’urgence du digital est devenue intangible”, affirme Emilie Sidiqian, “il y a eu ceux qui avaient déjà investi dans la tech qui ont pu continuer leur activité sur le digital malgré la fermeture des points de ventes et ceux qui n'avaient pas du tout investi et qui ont eu dû s’y mettre rapidement parce que c’était une question de vie ou de mort”, explique-t-elle. 

C’est avec cette deuxième catégorie d’entreprises que Salesforce a travaillé. “Prenons l’exemple de la CCI de Bordeaux qui avait toutes ses données sur site, avec une informatique un peu classique : on les a aidés pendant la crise à faire en sorte qu’ils puissent répondre aux demandes des entreprises qui étaient au bord de la faillite, grâce à nos technologies”, raconte la directrice générale France de Salesforce. 

Si certaines entreprises ont su s’adapter à la crise et prendre le virage technologique qui s’imposait, ce n’est pas le cas pour d’autres, notamment les structures de plus petites tailles, implantées en province. “En France aujourd’hui, il y a des degrés de maturité numérique qui sont hétérogènes”, observe Emilie Sidiqian. “Vous avez à la fois des grandes entreprises qui ont fait le pas, qui ont investi sur des technologies comme Salesforce, qui se sont structurées avec certains choix technologiques, managériaux et de culture d’entreprises (...) mais on a aussi un tissu dans les régions avec pleins d’entreprises qui peuvent avoir le sentiment d’être des oubliées de la tech”, développe-t-elle.

Côme Dubois