ActionBE SMARTven. 02/07/21

Vendredi 2 juillet 2021, BE SMART reçoit Raphaël Leprette (fondateur, Money Walkie)


Money-Walkie invente l’argent de poche du futur

Cette start-up francilienne a développé un porte-monnaie digital destiné aux enfants et adolescents. Ce produit innovant est accompagné d’une application mobile parent qui permet de suivre la consommation et de fixer des plafonds de dépenses.

“Toute l’aventure a commencé quand ma fille a eu 10 ans”, indique Raphaël Leprette, le fondateur de Money-Walkie, “nous cherchions une solution pour lui donner de l’argent de poche ou pour aller acheter le pain, on avait un petit peu peur qu’elle puisse se le faire voler ou qu'elle puisse perdre l’argent liquide que l’on pouvait lui donner et nous n’étions pas non plus très à l’aise à l’idée de lui donner notre carte bleue. Nous avons donc cherché une solution sur la place et nous nous sommes aperçus qu’il n’y avait rien et que la bonne idée était donc de le créer avec une solution parfaitement adaptée aux besoins des enfants et des parents ”, explique-t-il. 

Raphaël Leprette a donc choisi de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale avec sa femme et de développer Money-Walkie : “c’est très simple puisque c’est un petit boitier sur lequel on revêt une petite coque en silicone et cela permet de payer sans contact chez tous les commerçants qui possèdent un TPE sans contact, avec un plafond de paiement de 50 euros”, raconte-t-il.

Quel contrôle ont les parents sur ce porte-monnaie électronique ? “Le tout est lié à une application qui est embarquée sur le téléphone du parent, cette application permet de recharger le Money-Walkie de l'enfant, par carte bancaire ou par virements, et cela permet également de recevoir une notification en temps réel qui indique la manière dont l'argent est utilisé ou de fixer des plafonds de dépenses”, précise le fondateur de Money-Walkie.

Ce petit objet atypique qui prend la forme au choix, d’une fusée, d’un panda, d’un perroquet ou d’autres animaux, n’est pas sans susciter de l’étonnement de la part des commerçants. “Systématiquement ils hallucinent et une fois que le petit “paiement accepté” apparaît sur l’écran, généralement cela crée un moment de convivialité avec l’enfant et ils veulent en savoir plus”, s’amuse Raphaël Leprette, “l’enfant de la même façon, est très fier d’avoir joué un tour et d’avoir surpris le commerçant”.

Côme Dubois