Name: SMART TECH, L'interview : Hugues Albes-Nicoux (UN-SPACED)
Uploaded: 2021-07-13T09:35:53.549480+02:00
Duration: 9 min 21 s
Description: Mardi 13 juillet 2021, SMART TECH reçoit Hugues Albes-Nicoux (Fondateur et directeur, UN-SPACED)

Dans SMART TECH, l’actu du numérique et de l’innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l’adoption des nouvelles technologies.

SMART TECH

Mardi 13 juillet 2021, SMART TECH reçoit Hervé Grandjean (porte-parole, Ministère des Armées) et Jean-François Morel (officier chargé de la direction des opérations et de l'emploi, Gendarmerie nationale)

La multiplication des drones inquiète les autorités. Ces engins volants sont de plus en plus présents dans notre quotidien et leur utilisation est source d'inquiétude pour les pouvoirs publics. En effet, ils peuvent être utilisés à des fins illicites ou encore causer des accidents. Les autorités s'interrogent donc sur la manière de réguler ces appareils et de limiter leurs conséquences néfastes.

Les drones inquiètent les autorités

Depuis les années 2010, les drones se multiplient dans le monde et en France. Selon le ministère des Armées, 100 000 drones civils volaient dans le ciel français en 2014 contre près de 2 millions aujourd'hui. Ces objets volants et les potentiels usages détournés que l’on peut en faire, sont considérés comme de potentielles menaces par les autorités.

Petits, agiles dans les airs et dorénavant bon marché, les drones sont devenus en une dizaine d’années, une réelle menace pour la population civile comme pour le personnel et les infrastructures militaires. Si l’emploi de ces engins sur un champ de bataille relevait encore il y a quelques décennies de la science-fiction, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

“La menace des drones est prégnante et plutôt exponentielle”, indique Hervé Grandjean, le porte-parole du ministère des Armées, “on le voit sur les théâtres d’opérations, on l’a vu en 2020 au niveau du haut Karabakh car durant ce conflit entre l’Arménie et l'Azerbaïdjan, des drones kamikazes ont été employés. On se souvient tous aussi qu’en 2019, les rebelles houthis ont attaqué des installations pétrolières en Arabie Saoudite avec ces engins. Il y a aussi des exemples qui concernent le domaine civil, puisqu’en 2018, les aéroports de Gatwick et d’Oslo ont été bloqués pendant plusieurs heures à cause de l’intrusion de drones”, rappelle-t-il.

Ce danger concerne aussi l’Hexagone, tient à rappeler Hervé Grandjean : “on voit aussi sur nos emprises du ministère des armées, un nombre croissant de drones qui peuvent venir se rapprocher d’un peu trop près, que cela soit sur le territoire national ou en opérations extérieures”, explique le porte-parole du ministère des Armées, “il y a donc un besoin de réagir à cette menace et c’est la raison pour laquelle on déploie un certain nombre de systèmes pour parer cette menace prégnante”.

Le colonel Jean-François Morel, chargé de la direction des opérations et de l'emploi à la Gendarmerie nationale est en première ligne dans la lutte contre les intrusion de drones dans le pays : “c’est un travail que la gendarmerie mène en lien avec les services de renseignements, pour connaître cette menace qui est à l’extérieur, et la prévenir sur le territoire français”, raconte-t-il, “heureusement pour lors, nous sommes plutôt face à des mésusages, c’est à dire des pratiquants de drones de loisirs qui ne respectent pas les règles de la circulation aérienne”. 

La multiplication des drones inquiète les autorités 

Tech talk

Tech talk du mardi 13 juillet 2021

Mardi 13 juillet 2021, SMART TECH reçoit Hugues Albes-Nicoux (Fondateur et directeur, UN-SPACED)

L'interview

L'interview : Hugues Albes-Nicoux (UN-SPACED)

Prendre du recul et se recentrer est essentiel pour retrouver une certaine sérénité. Apprendre à déconnecter peut être difficile, mais c'est possible. Il existe plusieurs moyens pour y parvenir : pratiquer des activités relaxantes, comme la méditation ou le yoga ; écouter de la musique ; faire des activités manuelles ; prendre l'air et profiter de la nature ; etc. Prenez le temps de trouver ce qui vous convient le mieux et intégrez-le dans votre quotidien.

Comment apprendre à déconnecter ?

C’est LE sujet de dispute à la maison, les smartphones des enfants. Et maintenant que les enfants, pré-ado et ado sont en vacances scolaires, le sujet de la déconnexion risque de revenir souvent sur le tapis.
La solution se cache peut-être derrière cette innovation en préparation.

Un ingénieur français, père d’un pré-ado qui est entré au collège, a décidé de créer une technologie pour apprendre à son enfant à se déconnecter.

Le résultat c’est Pozzz ! Une pochette connectée pour garantir la déconnexion aux enfants et aux parents.

C'est une pochette, assez grande pour accueillir un seul smartphone.

À l'intérieur se trouvent deux technologies.

La première c’est une carte électronique, qui reconnaît le smartphone a proximité grâce au Bluetooth. Là, on ferme la pochette ! 

C’est à ce moment-là qu’intervient la deuxième technologie, qui fait l’objet d’un brevet mondial après 3 ans de développement ! Tout est dans le zip. À l'intérieur de la couture se trouve un matériau conducteur souple. Un capteur qui détecte le passage du zip, et son sens.

Ainsi la pochette sait quand le zip est ouvert ou fermé ! 

Le signal est envoyé à la carte électronique qui fait le relai avec l’application.

Pour motiver l'enfant, la techno fonctionne sur un système de gamificaiton par récompense.

Plus le téléphone reste en place dans sa pochette, plus les points s’accumulent. 

L’objectif c'est bien d’éduquer l’enfant, de l’habituer à faire des pauses, à s'éloigner de son téléphone sans être sollicité par les notifications.

D’ailleurs Pozzz est pensé une utilisation sur la durée.

Alors plus les pauses sont régulières dans le temps, plus les points augmentent.

Pour la récompense, ça dépend des parents ! Ce sont eux qui vont instaurer un système de récompense en fonction des points.

Concrètement les enfants ont accès à une version de l’application qui leur est dédiée, avec l’évolution de points, des badges qu’ils remportent en fonction de leur niveau et il peut même y avoir un classement avec ses frères et sœurs.

Les parents eux ont une version où ils peuvent contrôler l’évolution de leurs enfants.

30 minutes après le repas, 1h à l’heure des devoirs dès la rentrée, etc.

La nuit on passe au niveau supérieur ! Pour le créateur de Pozzz, la nuit n’est pas négociable. 

Autrement dit, si l’enfant ne range pas son téléphone dans la pochette après l’heure fixée, il est rappelé à l’ordre par une notification.

Et si dans la nuit il viendrait à l'enfant l'idée de récupérer son portable en douce, les parents recevront une notification dès que le zip sera en mouvement. Notification qu’ils ne reçoivent pas la journée, car l’objectif est d'éduquer l’enfant à la pause sans l’espionner. Mais le soir, c'est une autre histoire.

Selon une étude de médiamétrie, l’âge moyen de l’obtention d’un smartphone c’est 9 ans et 9 mois.

La cible, ce sont les collégiens. Car c’est le moment où la cohabitation autour de cette technologie est la plus délicate.

Il faut savoir que 87 % des collégiens ont un smartphone et passent plus de 4 h par jour, hors de l’école, sur leurs smartphones.

Mais cette techno elle permet aussi de répondre à la réplique “oui mais toi aussi tu es sur ton  téléphone maman !” 

Alors là il suffit d’acheter une pochette aux parents. Et tout le monde se formera à la déconnexion.

La mauvaise nouvelle, c’est qu’il faudra quand même attendre fin août pour tester cette solution.

Mais on peut déjà commander une pochette sur le site internet et croiser les doigts pour que d’ici là les vacances se passent dans le calme et l'harmonie.

Demain, apprendre à déconnecter 

Et Demain ?

Et Demain ? du mardi 13 juillet 2021

Mardi 13 juillet 2021, SMART TECH reçoit Hervé Le Jouan (fondateur, advisary)

Le rendez-vous

Le rendez-vous du mardi 13 juillet 2021

En ouverture de chaque émission, un entretien avec un acteur de la tech, à la pointe de l’innovation. Il décrit les nouveautés de son secteur et raconte les problématiques auxquelles il est confronté.

L'interview : Hugues Albes-Nicoux (UN-SPACED)

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