Vertuoz Control labellisé Solar Impulse

Aujourd’hui, Vertuoz équipe 90 000 bâtiments en France dans lesquels sont déployés 400 000 objets connectés qui permettent d'éviter l’émission de 250 000 tonnes de CO2 chaque année. “On travaille principalement sur des bâtiments déjà existants dont on va améliorer le fonctionnement grâce à nos objets connectés et à notre intelligence artificielle. On est donc axé sur de la rénovation de bâtiment,” précise Frédéric Gailliot, directeur marketing de Vertuoz. 

La solution Vertuoz Control a été identifiée comme l’une des 1000 solutions propres, efficaces et rentables face à la crise environnementale par la fondation Solar Impulse de Bertrand Piccard. Frédéric Gailliot expose les grandes lignes de cette solution innovante, “c’est un système qui va mêler de façon intelligente les objets connectés et l’intelligence artificielle pour optimiser le fonctionnement existant dans les bâtiments”. Plus en détails, “on va déployer un certain nombre de capteurs au sein des bâtiments qui vont mesurer la température ou le taux de présence dans les différentes pièces. On fait remonter ces informations dans un système de Cloud et ces données vont être croisées avec des données météorologiques et de planning d’occupation. Ensuite, on va renvoyer au système énergétique des commandes optimisées qui vont permettre d’adapter la production d’énergie à ces données et donc de réduire la consommation d’énergie tout en assurant et en améliorant le confort des occupants”, développe-t-il. Le pilotage se fait pièce par pièce. 

Cette solution permet aux bâtiments équipés d’économiser en moyenne 25% d’énergie. Plus écolo et plus économe… mais à quel coût ? “Nos solutions bénéficient en moyenne d’un retour sur investissement inférieur à trois ans. Cela vient mettre l’accent sur le niveau de maturité des solutions digitales aujourd’hui en France. Vertuoz Control est déjà implémentée sur plus de 250 sites. Par exemple, sur un de nos derniers déploiements auprès de la ville de Limoges, on a une réduction de la consommation d'énergie de 44%", répond-t-il. 

Un gain d’efficacité qui ne cesse de croître d’après Frédéric Gailliot, “l’efficacité se mesure sur un premier volet qui est celui de la réduction des consommations d’énergie et de l’empreinte carbone. Et puis, il y a aussi une dimension financière et technologique à prendre en compte. On optimise les temps d’installation et on facilite l’exploitation du matériel installé grâce à la technologie. On a des retours sur investissement de plus en plus réduits.”

Louison Guegaden